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Était-elle l'Atlantide ?

L
'auteur se livre dans « Était-elle l'Atlantide » à une analyse complète de la probabilité que la disparition de l'Atlantide évoqué par Platon, et le déluge évoqué aussi bien par la bible que par Platon, seraient dû à un et même cataclysme survenu il y a douze mille ans. Les faits ne s'arrêtent pas au mythes et légendes, mais il y a aussi les mammouths de Sibérie, dont certains ont été congelés vivant avec de la nourriture non-digéré dans leurs estomacs. Il existe également une étrange corrélation entre certaines dates d'événements qui semblent indiquer une et même période. Et pour ne pas oublier l'étrange asymétrie du centre de la calotte glaciaire de l'ère glaciaire avec le pôle nord d'aujourd'hui........


   Wolter SMIT est né le 16 Octobre 1945 aux Pays-Bas, et a vécu en Suisse de 1971 à 1995, où il était informaticien chez un constructeur en informatique, avant de se mettre à son compte en 1989. C'est en 1995 qu'il est venu habiter en France, dans la commune où il habite actuellement. C'est en 2006 qu'il a arrêté tout activité tant qu'informaticien, et c'est cette année là qu'il a repris le sujet de l'Atlantide, qu'il avait commencé au début des années 90.


EXTRAIT DU LIVRE

   Avant de répondre à la question « Était-elle l'Atlantide », il convient de se rendre compte qu'il y aura beaucoup de gens qui se disent NON !. Il y aura beaucoup de personnes qui auraient vu une émission de télévision, lu un livre, consulté un document, qui prétend avoir trouvé l'Atlantide, comme beaucoup de scientifiques avant eux, et d'autres qui suivent avoir trouvé l'Atlantide à leur tour, par ici ou par là. Car l'estime, que beaucoup portent à un professeur, un archéologue ou un scientifique, est en général proportionnel au statut social que cette personne occupe dans la société. Moi même, tant que l'auteur de ce livre, j'ai passé pas mal de temps à examiner les différentes trouvailles, mais il y en à tellement, qu'on ne peut pas les énumérer dans ce livre sans le rendre ennuyant. Je n'ai pas envie d'offenser des personnes de bonne réputation, mais je pense qu'il convient de suivre un raisonnement, comme cet industriel Heinrich Schliemann l'avait fait lorsqu'il cherchait la ville de Troie. Si nous prenons en considération ces trois indices trouvés jusqu'à lors, les propos de Platon, puis en procédant à une adaptation du niveau du plancher océanique de l'Atlantique du Nord, nous obtenons une grande île au beau milieu de l'océan Atlantique. Il sera, par contre, pas facile d'y trouver quelque chose. Cette zone, à maintenant une très grande profondeur, et d'aller faire des fouilles archéologiques pour chercher une sorte de Pompéi sous-marin, ne sera pas un parti de plaisir et risque de devenir très coûteux.

   Depuis le temps que j'étudie la question de l'Atlantide, on me demande fréquemment pourquoi il n'y a pas plus de traces et d'écrits sur l'Atlantide.

   Le deuxième point, les écrits, va dans le même sens que les trouvailles archéologiques, de plus qu'un événement est éloigné dans le temps, de moins de traces écrites existeront. Ce qui concerne les Atlantes, ils semblent avoir eu une société déjà très avancé aussi bien au niveau culturel, qu'au niveau technique. Il ne faut donc pas exclure qu'il y en ait eu certains qui savaient ce qu'il allait arriver. Mais où cacher, mettez-vous à leur place ! Il semble bien évidant que les dialogues de Platon soient incomplets. Soit que Platon les n'avait jamais finis, soit, qui est plus probable, qu'une partie avait été détruite. Mais oui, chaque civilisation croit que sa culture est la meilleure, et détruit systématiquement ces écrits qu'elle juge hérétique. Qu'ils remplacent aussitôt avec l'histoire et culture forgé à leur image. Nous avons ainsi pu assister d'une façon indirecte à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie pas César, et les armées musulmanes, puis à la destruction des archives de Mayas par les hommes de Hernán Cortès et son évêque. Puis nous pouvons parier qu'une partie de dialogues de Platon avaient été détruite également de même façon. Car il est bien connu que Platon était souvent en conflit avec ses contemporains, je crois même qu'il faillit être condamné à mort. Il est de ce fait tout à fait envisageable qu'une partie de ces dialogues ont été détruit, car contraire aux croyances culturelles et scientifiques de l'époque. C'est déjà une chance que les dialogues que nous possédons aujourd'hui n'avaient pas été détruits par l'église catholique du moyen âge. Car à l'époque, il suffisait de dire que la Terre était ronde et tournait autour du Soleil et sur elle même, pour joindre un autre monde, et de voir son âme être purifiée par le feu.

   Nous avons déjà vu qu'il existe deux visions, trois, si on compte les régressions de Mr Bernard, différentes de l'Atlantide. Il y a la version officielle, “traduite” par des prêtres égyptiens et narrés à Solon, puis la version vue par le peuple, narré par Mr Edgar Cayce. La version de Platon nous laisse une vision d'une société qui à beaucoup de ressemblance avec les sociétés de la Grèce et l'Égypte ancienne. En mettant ces trois visions à côté les unes des autres, on obtient une image qui ressemble étrangement à l'Égypte ancienne. Puis on peut supposer qu'on y trouve un peu de la société indienne. Les dialogues de Platon, qui étaient visiblement les versions officielles, témoignent d'une religion polythéiste, comme l'avaient les Grecques et les Égyptiens. Les témoignages de Mr Bernard, et Mr Edgar Cayce nous décrivent aussi qu'une partie de la société Atlante était visiblement monothéiste, puis cette partie monothéiste étaient, selon Mr Cayce, les ancêtres du peuple Juif d'aujourd'hui (Lecture 1007-3). Si nous lisons bien certaines lectures de Mr Edgar Cayce, nous pouvons constater qu'il parle parfois des, ce qu'il appelle, choses. Même si certains du milieu ésotérique veulent voir dans ces choses des mi-animaux - mi-humains, comme dans la mythologie Grecque, un examen attentive des lectures de Cayce, ne permet cependant pas en conclure que ceci était le cas. Car il semble que ces choses étaient bel et bien des humains traités comme des animaux, une sorte de caste inférieure, ou une caste d'intouchables comme dans l'Inde d'aujourd'hui. Il suffit d'ailleurs de descendre dans le dix-neuvième ou antérieur pour constater que nos paysans et ouvriers de l'époque n'étaient guère mieux traités.

   Même si la race des Néanderthaliens ait disparu à 29 000 ans avant Jésus Christ, les récits de Cayce prêtent à croire que ces “choses” pourraient bien avoir été de cette race. C'est évidemment très tentant de conserver une race bonne travailleuse, et obéissante, pour faire le sale boulot, ce que nous laissons aujourd'hui volontairement aux travailleurs immigrés. C'est en tout cas ce qui pouvait justifier la classification “choses”, dû à l'aspect assez différente de cette race.

   On a vu que l'île de l'Atlantide avait quand même eu une taille d'au moins mille sur deux mille kilomètres. Puis que l'Atlantide avait été divisée en dix parties, avec une organisation étatique très proche à une confédération. En plus de cela, les récits de Platon, les mythes Maya, et les lectures de Cayce, nous permettent d'estimer le dénombrement de la population. Ces récits nous ne permettent malheureusement pas à savoir comment l'organisation politique se faisait. Les dialogues de Platon nous décrivent une autocratie monarchique héréditaire. Mais si nous tenons compte des habitudes des Guanches, survivants supposés de l'Atlantide, il pourrait qu'il avait également dans certains états de l'Atlantide un système des dirigeants élus.

Quelques caractéristiques de l'Atlantide
  • 3 Millions de kilomètres carrés.
  • Fédération de dix états, dont une chapeautait les neuf autres états.
  • Ils contrôlaient politiquement et militairement le bassin Méditerranéen, le Yucatan, les îles du golfe de Mexique, et probablement d'autres régions.
  • 64 Millions d'habitants. (Source Maya!)
  • Ville principale, Poséidon, ±2 000 000 habitants.
  • 92% Des habitants vivaient en campagne.
  • 25 Millions d'habitants dans la plaine de l'état principal. (60 000 districts de 138 hectares chacun.)
  • Une armée de milice, comptant 1 260 000 hommes.
  • Deux religions, une Polythéiste, et une Monothéiste.
  • Une culture très branché sur le savoir et le culturel.
  • Ils avaient vers la fin un niveau technologique supérieur au nôtre.
  • Ils connaissaient une source d'énergie que nous ne connaissons pas à ce jour.

   Pour l'agriculture, les champs auraient probablement été irrigués comme les indiens de L'Amérique du Sud le faisaient, et comme les hommes du désert le font toujours, avec des champs entourés des petits canaux, dans lesquels coule l'eau de l'irrigation. Intéressant à noter est que les Valaisans, c'est dire les habitants du Valais du Rhône en Suisse, avaient un système similaire, qui fonctionnait toujours à l'époque que j'y habitais. Eux appelaient ces canaux des Bisses, dont il y a une qui est maintenue en état pour des fins touristiques, et qui vaut la peine d'être visité. Ce Bisse s'appelle le Bisse de Savièse, et il est ouverte aux touristes. Gens avec du vertige s'abstenir !

   Le reste du pays était assez montagneux, avec un énorme volcan de plus de 5 000 mètres au milieu du pays. Ce qui fait penser un petit peu aux îles Japonaises, là aussi on a ce genre de configuration de terrain, avec un grand volcan au milieu du pays, qui est en plus considéré comme une montagne sacrée. Les Atlantes, eux aussi, semblent avoir eu la notion de montagne sacrée, ils faisaient en tout cas des sacrifices en haut de cette montagne, où brûlait un feu éternel.

   La configuration de la ville principale, avec ces trois anneaux de canaux, n'est pas très étonnante en soi. Il ne faut pas oublier que toutes les villes avaient un système de défense, dont certains construisaient des murs, d'autres un plan d'eau ou ils utilisaient la terre pour faire une défense entre le canal de défense et la citadelle. Mais comme toutes les villes, elles grandissaient, et de ce fait il fallait déplacer les défenses vers l'extérieur. La plupart devraient avoir comblé les anciens canaux, mais il y avait des villes qui ont converti ces canaux de défense ensuite en port maritime. La ville d'Amsterdam l'avait fait dans le passée, et il nous reste maintenant ces fameux “grachten”, qui étaient dans le seizième et dix-septième siècle d'abord des défenses de la ville, pour être devenu ensuite des ports maritimes. Il serait probablement de même pour la ville principale de l'Atlantide. D'abord une citadelle avec défenses pour les rois et prêtres, et ensuite fur à mesure d'autres défenses pour la population venue habiter dans les alentours. Puis il semble que les Atlantes n'avaient pas comblé les anciens canaux, mais les ayent, comme la ville d'Amsterdam l'avait fait après eux, utilisé en tant que port maritime.

   La ville principale de l'Atlantide, qui s'appelait probablement comme son mythique créateur, Poséidon, devrait, si nous additions toutes les distances, avoir eue une taille de quatorze kilomètres, avec la cité d'administration, les rois, le gouvernement au centre, ensuite les nantis, et des gens importants, ensuite le restant du peuple de la ville. Ce type d'image d'une ville ne saurait pas trop différent des villes Européennes d'aujourd'hui. Nous pouvons d'ailleurs superposer la ville principale de l'Atlantide, Poséidon, et Paris, pour constater que Poséidon déborde le boulevard périphérique Parisien d'un kilomètre à chaque côté. Nous pouvons nous faire ainsi une idée de l'importance de cette ville, surtout si nous tenons compte du fait que la ville de Paris comptait en 2004 à peu près deux millions d'habitants, et à peu près la même surface donc.

   Si les Atlantes étaient la même race que nous, ou non, nous ne pouvons plus le vérifier à ce moment. Mais en lisant tous les mythes, et même la Bible, les Atlantes risquaient d'avoir été une race avec espérance de vie nettement supérieure à la nôtre. Une espérance de vie allant jusqu'à 900 à 1000 ans leur donnait évidement un net avantage. Avec une telle longévité, ils pouvaient mieux viser sur la formation culturelle et professionnelle, puis, contrairement à nos politiciens et hommes d'affaires, également planifier sur le long terme. C'est peut-être cette vision qui leur fallait d'être considéré comme des dieux par d'autres peuplades moins évoluées.