Était-elle l'Atlantide ? - Indices
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EXTRAIT DU LIVRE

Était-elle l'Atlantide ?
Indices - Traces - Mythes


S
i nous examinons le profil du plancher de l'océan Atlantique, nous pouvons clairement distinguer une grande île oú petit continent sis dans le coin formé par la faille de jonction des plaques tectoniques américaine et eurasienne d'un part, et la faille de jonction des plaques tectoniques africaine et eurasienne d'autre part. Cette île, voire petit continent, se situe à mi-chemin entre la côte espagnole et la côte américaine, dans la zone des îles d'Açores. Qui ne sont d'ailleurs rien d'autre que les sommets d'une chaîne de montagnes sous-marins. Ce sont peut-être de ces îles là que Platon avait parlé, quand il disait qu'il ne restait rien de l'Atlantide que de la roche nue et des îles, là ou il y avait jadis des montagnes, comme les os d'un corps lavées par la pluie et léchés par le vent. C'est un fait que les plaques tectoniques nord-américaine, sud-américaine, eurasienne, et africaine ce rejoignent au centre de l'océan Atlantique. Ce centre se présente comme une sorte de cuvette, avec des zones à grande profondeur. C'est surtout de côté des Bermudes, ou plutôt la zone que nous appelons la triangle des Bermudes, que l'océan Atlantique montre une grande profondeur. Il se prête à croire que le plancher de l'océan Atlantique du nord a été abaissé depuis la ligne Irlande - Terre Neuve jusqu'à la ligne Libéria - Guyane française. De toute vraisemblance il est probable, que dans le cas d'une catastrophe majeure, que ce plancher de l'océan Atlantique a été abaissé de plusieurs milliers de mètres. C'est en faisant l'opération inverse que nous pouvons voir apparaître une très grande île à la place où se trouvent actuellement les îles d'Açores. Si nous élevons le plancher de l'océan Atlantqie du nord au même niveau moyen que celui de l'Atlantique sud, et celui de l'océan Pacifique, nous obtenons une île de forme trapézoïde, voire presque rectangulaire, de 1400 sur 3000 kilomètres.
Cette île n'aurait pas seulement de la place pour une plaine, d'une taille comme Platon nous avait indiqué, au sud. Mais également que cette pleine aurait été entourée de montagnes au nord, la protégeant des vents froids venant du nord. Une autre observation que nous pourrons faire est le fait que cette île se trouverait effectivement en face des colonnes d'Héraclès. Depuis cette île nous auront effectivement pu naviguer jusqu'à ce continent qui couvre l'océan entier du nord au sud. Juste pour donner un idée de la taille de cette île, elle pouvait couvrir l'Europe du sud d'Italie jusqu'au nord de la Suède et puis en largeur du côte Atlantique de la France jusqu'à la Slovaquie. La superficie de cette île aurait été donc le double que celle de l'Europe des quinze.

   Le fond de l'océan Atlantique, c'est à dire son plancher, donne l'impression d'être beaucoup plus bas que le reste des océans. Nous pouvons clairement voir sur l'image, où la profondeur est proportionnelle à la couleur noir, qu'il y a une zone dans l'océan Atlantique qui à l'air d'être plus bas que le reste. Nous pouvons observer qu'ils existent deux lignes entre lesquelles le plancher océanique a l'air d'avoir été abaissée. La première ligne est entre l'Irlande et le Canada, et la deuxième ligne se trouve entre l'Afrique, du côté du Côte d'Ivoire, et la Guinée Française de l'autre côté.

Est-ce que la dorsale Médio-Atlantique a toujours été au-dessous de l'eau depuis les dernières trente millions d'années ?

   Certains scientifiques prétendent, résultats de sondages de sol à l'appui, que la dorsale Médio-Atlantique aurait du se trouver au-dessous de l'eau de l'océan Atlantique depuis les dernières trente millions d'années. Ces scientifiques se basent sur quelques prélèvements de sol faites dans ces zones par les instituts tels que l'Institut Français de la Mer, compétent dans ce genre de travaux. Nous devrons cependant, bien nous rendre compte de la différence entre les deux phrases : « depuis trente millions d'années », et « il-y a trente millions d'années » Car il va de soi que la différence est énorme, la première suppose que rien n'avait bougé depuis trente millions d'années, tendis que la deuxième phrase laisse ouverte toutes les possibilités, y compris l'existence d'un petit continent.

Le Gulf-Stream, venait-il jadis jusqu'à l'Europe ?

   Nous connaissons toutes et tous le Gulf-Stream, ce courant marin de l'océan Atlantique, qui nous amène de l'eau de mer tempérée depuis la mer de Saragosse jusqu'à nous, ici, en Europe. Mais est-ce que ce Gulf-Stream, venait-il jadis bien jusqu'à l'Europe ? Nous savons, par exemple, que le climat c'était réchauffé de cinq à huit degrés depuis l'ère glaciaire. Mais le nord de l'Europe, l'Islande et le Groenland c'étaient réchauffé de vingt degrés en une centaine d'années à peine, contre le réchauffement de l'ère glaciaire, qui avait pris plusieurs milliers d'années.

Brutal réchauffement de Groenland :

   Un autre indice à été trouvé par des chercheurs de l'université de Copenhagen. Ces chercheurs ont effectué pendant des années des prélèvements dans les glaces du continent de Groenland. Ils ont ensuite publié en 1995 le résultat de leurs interprétations de ces données de température sur une période des 113 000 dernières années. Ils ont, en analysant ces données, constaté que la température de Groenland avait connu une brusque montée en température d'au moins vingt degrés aux alentours de 9 500 années avant Jésus Christ, sur une période relativement courte d'une centaine d'années tout au plus. La température moyenne mondiale, par contre, n'avait augmenté que de quelques degrés pendant une période de 10 000 ans à 8 000 avant Jésus Christ, qui est beaucoup plus longue, et moins brutalement que cette monté d'une vingtaine de degrés pendant une centaine d'années des glaces du Groenland.

Le déluge, a-t-il eu lieu ?

   Le déluge n'est pas seulement mentionné par la Bible, mais également par pas moins de quarante-huit autres religions et cultes. Il y a, sans compter l'histoire de Noé dans la bible, beaucoup d'autres mythes et contes au sujet des déluges, et inondations et il semble que chaque culture a eu sa propre version d'une grande inondation. Plusieurs de ces contes contiennent des étranges similitudes; Les humains sont coupables de la transgression. Dieu envoie une inondation comme punition. Des instructions sont envoyées à un individu pour construire un navire. Les instructions incluent d'assurer la survie de toutes les espèces. L'inondation détruit la vieille race. Après l'inondation, une nouvelle race, moins pêcheuse, émerge pour repeupler la terre. Une mention particulièrement intéressante est celui de Platon, il n'avait pas seulement mentionné un déluge, mais il avait parlé au pluriel, c'est à dire des déluges.

Références au déluge.

   Depuis longtemps, certains classifient l'histoire du déluge dans le domaine de contes pour enfants. Ils se basent sur le fait que l'eau nécessaire pour inonder la Terre devrait forcément venir de quelque par et repartir quelque part. Mais nous oublions peut-être qu'il y en a un peu trop de mythes parlant d'un déluge, voire d'une inondation gigantesque. Certains peuples, qui n'avaient jamais pu avoir contact entre eux, ont tous des mythes similaires, avec de nombreux points en communs :

  • Les humains sont coupables de la transgression.
  • Dieu envoie une inondation comme punition.
  • Des instructions sont envoyées à un individu pour construire un navire.
  • Les instructions incluent d'assurer la survie de toutes les espèces.
  • L'inondation détruit la vieille race.
  • Après l'inondation, une nouvelle race, moins pêcheuse, émerge pour repeupler la terre.

   L'histoire de Noah avec son arc, si cher à la religion chrétienne, vient en fait plus ou moins directe des Babyloniens. L'histoire du déluge était racontée là sur la onzième tablette en argile de Gilagamesh. Depuis le mythe du déluge avait été repris par les Juifs, les Grecques, les Romains et d'autres, sous une forme ou une autre. Il y en a une cinquantaine de mythes faisant tous allusion à une inondation catastrophique, ou un déluge.

Voici quelques uns :

  •    On raconte sur la onzième tablette en argile de Gilagamesh, l'époque Sémitique Babylonien, une histoire d'une inondation, qui est la source de l'histoire de Noah racontée; par la Bible. Les dieux se résoudraient de nettoyer la Terre d'une population humaine venue trop nombreuse, mais Utnapishtim avait été averti dans ses rêves par le dieu Ea. Lui et d'autres ouvriers construisaient un énorme vaisseau avec sept ponts. Utnapishtim embarquaient, lui, sa famille et les ouvriers, et les semences de toutes les créatures vivantes. Les eaux montaient, et une tempête continuait pendant six jours, et six nuits. Les dieux repentaient et pleuraient en voyant autant de destruction globale d'êtres vivants, et stoppaient l'inondation le septième jour. Les eaux couvraient tout, sauf le sommet de la montagne Nisur, où le vaisseau atterrit. Un pigeon avait été lâché, mais retournait faute d'en avoir trouvé la place pour rester. Une hirondelle avait été lâchée elle aussi, mais retournait également. Sept jours plus tard, un corbeau avait été lâché, mais lui ne retournait pas, et les gens commençaient de se relever. Utnapishtim faisait un sacrifice en l'honneur des dieux, lui et sa femme obtenaient l'immortalité, puis vivaient au bout du monde.

  •    Trois fois, chaque mille deux cents an, les dieux étaient peinés par la perturbation de la surpopulation humaine. Les dieux s'occupaient du problème, en envoyant d'abord un fléau, ensuite de la famine. Deux fois, le dieu Enki suggérait aux humains de soudoyer le dieu à l'origine du problème. La troisième fois, le dieu Enil suggérait les autres dieux de détruire les humains au moyen d'un déluge, mais le dieu Enki avisait Atrahasis de construire un vaisseau et de s'échapper. Bétail, animaux sauvages, et oiseaux avaient également embarqué avec la famille de Artrahasis. Après avoir vu les souffrances causées par le déluge, les dieux regrettaient leur action, et le dieu instaurait des femmes stériles et des mort-nés, pour éviter le problème dans l'avenir.

  •    Deux fois, une grande inondation vint. Craignant qu'une autre puisse venir, les gens construisaient un canoë géant à partir d'un grand cèdre. Quand ils voyaient venir la troisième grande inondation, ils misaient le jeune homme et la jeune femme les plus courageux avec plein de nourriture dans le canoë. Après le déluge, plus grand, et plus profond que les précédents, avalait les terres. Il a plu pendant plusieurs jours et nuits, mais quand les nuages disparaissaient pour la troisième fois, les gens voyaient de la terre, le Mont Jefferson, et ils accostaient. Quand les eaux se retiraient, les gens faisaient leur terre au pied de cette montagne. Le canoë géant devenait pierre, et peut aujourd'hui être observé sur le Mont Jefferson.

  •    Avant que les Apaches aient apparu depuis le monde sous terrain, il y avait d'autres habitants sur Terre. Dios avertissait un vieil homme et une vieille femme qu'il pleuvra pendant quarante jours et quarante nuits. Les habitants étaient avertis d'aller sur le sommet de quatre montagnes, la Tsinatcin, la Tsabidzilhi, la Becdilhgai, puis une montagne dont le nom demeure inconnue à ce jour, et de ne pas regarder le ciel. Les habitants ne croyaient pas le vieux couple. Quand la pluie venait, seul quelques uns avaient pu joindre les sommets des montagnes, et fermer leurs yeux. Ceux qui avaient regardé les flots avaient été transformés en poisson ou en grenouille; ceux qui avaient regardé le ciel, avaient été transformé en oiseau. Après huit jours, Dios disait aux vingt-quatre restants d'ouvrir les yeux, et de descendre. Ces vingt-quatre restants allaient montagne. Huit autres survivaient à l'inondation en regardant d'où aller, où ils voulaient aller, et où ils étaient. Ces gens racontaient les Apaches le déluge avant d'aller en montagne eux mêmes. La Terre sera, selon eux, de nouveau détruit au millénaire, mais cette fois par le feu.

  •    Dans une vallée de Mexique, il vivait un pieux homme nommé Tapi. Le créateur lui disait de construire un bateau pour y habiter, de prendre sa femme, puis une paire de chaque animal existant. Les voisins de cet homme croyaient qu'il était devenu fou. Mais aussitôt qu'il avait fini, la pluie commençait. La vallée inonda, hommes et animaux se réfugiaient en vain en montagne, mais cela était également immergé. La pluie cessa, les eaux se retiraient, et cetera. Tapi réalisait que les eaux se retiraient, et envoyait un pigeon, qui ne revenait pas. Tapi se réjouit.

  •    L'humanité se distançait rapidement du créateur, Sotuknag. Il détruisait la Terre à deux reprises, une fois par le feu, et une autre fois par le froid, puis la recréait, pendant que les quelques rares survivants, respectant les lois, avaient trouvé refuge en souterrain avec les fourmis. Quand l'humanité était devenue de nouveau corrompu et belliqueusse pour la troisième fois, Sotuknag les guidait vers la femme araignée, qui coupait des roseaux géants, et abritait le peuple dans le creux des tiges. Sotuknag créait une grande inondation, puis le peuple flottait dans les leurs tiges pendant une longue période. Ils refaisaient surface, après avoir accosté sur un petit bout de terre. Ils avaient toujours autant de nourriture qu'au début. Guidé par leur sagesse interne, venu de Sotuknag par la porte en haut de leurs têtes, le peuple continuait de voyager, utilisant les tiges en tant que canoës. Ils voyageaient en direction Nord-est, trouvant des îles progressivement plus larges, jusqu'ils joignaient le quatrième monde. A luer arrivé, ils voyaient les îles disparaître dans l'océan.

  •    Dans une bataille entre eau et feu, toute la Terre était débordé par un océan sans limite, et c'était la tâche du dieu Tangaloa de recréer le Monde.

  • Il y avait pendant un hiver particulièrement rude, de grandes inondations, des tremblements de terre, et de éruptions volcaniques. L'humanité avait dû passer l'hiver dans les cavernes.


   Il y en a parmi ces récits, quelques uns de très intéressant. Nous voyons qu'il y en a qui font allusion à plusieurs catastrophes, tout comme notre voyant-médium Cayce l'avait prétendu. De plus, il y a un récit qui mentionne clairement la disparition des îles dans les flots, c'est à dire une disparition rapide, comme les dialogues de Platon nous disent, et non pas une disparition par une lente monté des eaux, comme la montée du niveau de la mer.

Les dates des Mayas

   Le peuple Maya était des très grands observateurs, et ils connaissaient l'astronomie à perfection. Puis une telle perfection qu'il faillait attendre le vingtième siècle et les satellites du NASA pour faire au moins égal. Le peuple Maya, en tout cas leurs prêtres, se basait visiblement sur des positions des Planètes, en tout cas leur calendrier à l'air de correspondre à des positions particulières que les planètes Mars, Vénus et Jupiter occupent à peu près chaque cinq mille ans. Ils démarraient donc un nouvelle cycle, ou ère à des dates bien précises. Nous avons depuis la disparition supposé de l'Atlantide, deux de ces dates. Dont une de ces dates est très proche de la date avancée par Platon, et se situe à 8238 ans avant Jésus-Christ. Puis il y a une deuxième qui se situe à 3113 avant Jésus-Christ. Ces date ne correspondent, contrairement à ce que Mr Otto H Muck pesait, à des alignements planétaires. Les Mayas avaient inscrit dans une temple une autre pair de dates, séparés de deux semaines en environ. Ils situaient cet événement à 2794 ans avant Jésus-Christ. Ce qui est étrange à cette date, qu'elle est très proche aussi bien en temps qu'en durée de la date que certains « spécialistes » situent le déluge décrit par le bible. Mais ces recherches dans le bible reste quand même assez floues, car ces « spécialistes » obtiennent l'année en additionnant les âges des personnages bibliques, dont la précision reste à prouver.

Le déluge biblique :

   Comme nous avons vu dans les lignes précédentes, certains « spécialistes » situent le déluge décrit par la bible dans une fourchette de 2500 à 2900 ans avant Jésus-Christ. Le seul problème avec cet événement à ces dates est que les égyptiens n'avaient rien noté à ce sujet. Ils n'avaient même pas fait allusion à une inondation catastrophique suite à des pluies. En plus il faut se rappeler que certaines grandes pyramides avaient été construites dans la même période. Nous pourrons nous donc s'étonner pourquoi n'avaient-ils pas remarqué un tel événement. Puis l'explication est peut-être que l'événement du déluge décrit par la bible, n'avait pas eu lieu pendant cette période, mais devrait se situer à une date bien antérieure.

Le zodiaque de Dendérah :

   Dans un temple Égyptien de Dendérah se trouvait une pierre, qui se trouve à l'heure actuelle dans le musée du Louvre, représentant un zodiaque un peu particulier. Ce zodiaque représente en fait un calendrier de 25 920 ans. C'est par exemple un fait que le point ou le jour a la même longueur que la nuit, l'équinoxe de printemps donc, se déplace d'un degré tous les soixante-douze ans. Un petit calcul nous apprend que les signes du zodiaque se déplacent donc au même rythme, et que le printemps change de signe zodiacal tous les 2160 ans. Ce qui est particulier de cette pierre zodiacal, est le fait que le signe de lion est représentée par un lion dans une barque. Certains attribuaient à un événement comme le déluge le fait que le lion se trouve dans une barque. En plus que ce signe semble se trouver à une date d'alentour de 9792 ans avant Jésus-Christ. Cette date concorde étrangement avec le moment que Platon situe la destruction de l'Atlantide. Ce qui est curieux, c'est que ces dates se trouvent au beau milieu de deux des trois dates d'alignement complet des planètes. Nous pouvons par contre se douter un peu de la précision de cette date de 9792 ans, parce-que en absence d'autres précisions, il sera difficile de déterminer l'emplacement du signe du lion sur cette pierre pour autoriser une datation exacte.

Dates d'alignements planétaires :

   C'est à Mr Otto H Muck le mérite d'avoir l'idée qu'un alignement complet des planètes pourrait avoir eu comme conséquence qu'un astéroïde ait venu s'écraser sur terre. Selon lui, un alignement aurait dû dévier un assez grosse astéroïde de sa course habituele, de sorte qu'il aurait été capturé par la gravité terrestre. La suite d'un tel événement se laisse facilement deviner, l'astéroïde finira par tomber et, suivant sa taille et l'endroit ou il tombera, provoquera d'importants dégâts. Un type d'alignement particulièrement propice d'en avoir pu dévier de sa route un astéroïde, est l'alignement où tout corps céleste, soleil compris, se trouvaient au même côté de la terre. Nous pouvons, avec nos excuses aux adeptes de l'astrologie, exclure de cette liste des planètes légères, comme les planètes Mercure et Mars. Car ces deux planètes sont à la fois trop loin, et ont une masse trop faible pour avoir eu une influence sur la course d'un astéroïde passant un peu trop près de la Terre. C'est n'est pas que leurs influences seraient nulle, mais le rapport entre leurs masses et leurs éloignements est trop grand, surtout qu'on doit se rendre compte que la gravité diminue au carré de la distance. Pour déterminer un alignement, nous ne devrons pas nous fier sur les données astrologiques, car l'astrologie se base sur l'effet visuel que produisent les positions de ces planètes dans le ciel. Puis certains tableaux de calcul astronomiques ne sont pas très utiles non plus, car eux aussi montrent la position visuelle dans le ciel. Ce qui nous faut est une vision du système solaire vu depuis le dessus. Ce que nous cherchons est par exemple, si la Terre occupe la position Février, que Vénus aurait, elle aussi, dû se trouver en position Février et toutes les autres planètes auraient dû se trouver en position Août.

La fuite des Atlantes :

   Aussi bien Platon que Cayce ont mentionné que certains atlantes avaient réussi à fuir vers des différents pays, dont l'ancienne Égypte. C'est en fait un historien arabe du neuvième siècle, qui avait fait allusion à des chambres cachées dans les pyramides. Lui, il précise qu'une pyramide d' Égypte aurait été construite trois siècles avant le déluge. La date de la construction mentionnée par cet historien nous amène, en considérant qu'ils croyaient jadis que le déluge avait eu lieu à peu près vingt-cinq siècles avant Jésus Christ, vers l'époque où les grandes pyramides de Guizeh ont été construites. Cette date de construction correspond donc assez bien avec ce que les égyptiens nous avaient laissé en hiéroglyphes, lesquelles ils ne savaient pas encore déchiffrer au neuvième siècle. L'historien arabe relate que la pyramide contenait des caves voûtées remplies de talismans, d'objets étranges, d'instruments en fer et d'armes qui ne rouillaient pas, de modèles de vaisseaux en argiles, de verreries qu'on pouvait plier sans briser,... Il est clair que ces objets avaient été mis là par une civilisation antérieure, et qui n'aurait pas seulement connus le fer inoxydable, mais également une matière qui ressemble aux plastiques d'aujourd'hui.

   Mise à part les citations de cet historien arabe du neuvième siècle, il en existent également des chroniques en provenance du lettré Al Massoudi du dixième siècle. Lui mentionne dans ces chroniques également l'existence des salles souterraines dessous ou à proximité des grandes pyramides, dont il avait dit qu'il se trouve dans ces salles :

« ...Un trésor qu'aucune imagination humaine ne peut évaluer ni même concevoir... »

« ...Une vieille légende raconte même qu'il fut ramené en Égypte il y a très longtemps par nos ancêtres supérieurs qui venaient de l'autre côté de la mer... »

« ...des merveilles de la hautes science héritée de nos ancêtres, des instruments prodigieux qui multiplient les dimensions et les pouvoirs de l'homme, qui lui permettent de mesurer le temps, prévoir l'avenir, voles dans les airs, avances sous l'eau aussi facilement que sur la terre... »

   Ce qui est intéressant, est que Cayce, lui aussi, avait fait allusion au fait que les atlantes avaient caché des documents, rouleaux sacrées, et autres dans un lieu que lui nommait « Hall Of Records », à ne pas confondre avec un lieu d'enregistrement comme nous les avons dans les aéroports. Le terme « Hall Of Records » signifie ici plutôt « Salle d'archives », et c'est comme tel qu'il faudra le voir. Selon Cayce, cette « Salle d'archives » ne sera pas encore découverte, car les atlantes semblent avoir pris soin de bien cacher leurs trésors, tel qu'il deviendra peu probable que leurs documents pourraient être profané par ceux qui ne sauraient pas en mesure de comprendre l'importance de ces documents. Ces affirmations de Cayce auraient poussé certains à affirmer que la grande pyramide de Guizeh n'aurait pas été construite alentours deux mille cinq cents ans avant Jésus Christ, mais qu'elle datait de 10 500 à 10 400 d'avant Jésus Christ.

Quelques traces et mythes :

   Une pyramide, exploré par Dr Ray Brown, sur le fond de l'océan dans la région des Bahamas en 1970. Mr Brown était accompagné par quatre autres plongeurs, n'avaient pas seulement trouvé des routes, dômes, bâtiments rectangulaires, mais également des instruments fait de matériaux inconnus. La pyramide contenait un cristal, ayant des propriétés pour le moindre dire étranges, avec des pyramides miniatures à l'intérieur.

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   Des carottages faits en 1957 au sud des îles d'Açores, là ou l'océan Atlantique à une profondeur de plus de trois mille mètres, ont relevé l'existence des plantes d'eau douce à cet endroit, qui poussaient normalement dans les marécages.

   Nous connaissons tous les deux récits de Platon, les dialogues de Timée et Critias, où il fait allusion à l'Atlantide. C'est depuis cette date, 380 avant Jésus Christ, que nous connaissons l'existence d'un pays englouti, perçu par beaucoup comme un paradis. Mais Platon n'était pas la seule personne d'avoir parlé de l'Atlantide. Il existe d'autres mythes et légendes qui font plus ou moins explicite allusion à un pays qui existait jadis, mais qui n'existerait plus à ce jour.

   Le chroniqueur de l'ancien Égypte, Manetho, avait confirmé l'existence de ces piliers, et réclamait que très peu avant le déluge, Thoth-Hermes aient inscrit sur un pilier la sagesse ancienne, tel qu'il ne saurait pas perdu dans le cataclysme.

   Le codex des Mayas, traduits par Auguste le Plongeon, raconte la tragédie de Lemuria et de l'Atlantide. Ces îles auraient disparu dans un terrible cataclysme. Ils racontaient qu'il y avait des millions de morts, et que ce cataclysme avait eu lieu 8060 ans avant la rédaction du récit. Le récit lui même aurait été rédigé 1500 avant Jésus Christ, le début de l'ère pré-classique des Mayas. Lui avait aussi à peu près la même date que Platon nous avait fournie.

   Les indiens de la jungle Amazonien du Brésil, les Tucanos, Desanas, Barasanas, et autres, réclament venir d'un paradis immergé par un déluge. Ils affirment être venu par bateau, et d'avoir traversé un océan de lait.